L’humour en entretien : les plus gros ratés des candidats

Tentatives ratées pour détendre l’atmosphère, gaffes involontaires, plaisanteries de mauvais goût. Voilà le lot quotidien des recruteurs. Trois d’entre eux se souviennent de situations étranges et de remarques qui auraient pu être amusantes… dans d’autres circonstances.
Le décalé
En guise d’argument pour s’excuser de sa fatigue, Cyril Capel ne s’attendait pas à ce qu’un candidat un peu trop audacieux lui rappelle que « c’était la Saint-Valentin hier soir ! »…

Trait d’esprit ou véritable explication, le co-fondateur du cabinet CCLD Recrutement n’a jamais vraiment pu trancher. Un mauvais point en soi : « l’humour de situation, le sens de la répartie ou encore les jeux de mots, tout cela peut être perçu comme une forme d’intelligence et donc très bien vu… Mais il faut réussir à faire passer le message, sinon cela tombe à l’eau », insiste-t-il.
Le maladroit
Ancien directeur associé du cabinet McAllister, Grégory Herbé se souvient de cette remarque pour le moins confuse : « je me suis tiré une herbe dans le pied, mais ne croyez pas que j’essaie de faire un jeu de mot sur votre nom ! ».
Sans même parler du fait que le jeu de mot en question n’ait pas été hilarant, le candidat a eu le mauvais goût de déformer une expression pourtant pas si compliquée… « C’est bien simple : un lundi matin à 9h, on n’a pas envie de faire l’effort de rire de ce genre de choses », assure-t-il.
Le lourd
Dans la catégorie mauvais goût, deux consultants du cabinet CCLD Recrutement ont eu affaire à un champion. Cyril Capel raconte : « il s’agissait d’un manager à qui ils ont demandé de détailler ses précédentes expériences. » Sa réaction ? Décrire ce poste où il avait une équipe entièrement composée de femmes à gérer et noter que « une fois par mois, c’était tendu ! ».
Si la blague est relativement bien passée auprès de l’un des deux recruteurs, l’autre consultante, en revanche, l’a trouvée assez déplacée. On peut rire de tout, certes… Mais pas dans toutes les circonstances.
L’original
La palme de l’absurde revient à un commercial reçu il y a quelques années par Marie-Claude Chazot, DRH d’Altada. Après un début d’entretien parfaitement normal, il ouvre sa mallette toute aussi ordinaire… Et en sort un marteau ! « Le but était de s’en servir comme argument en prouvant qu’il pouvait vendre n’importe quoi à n’importe qui. » Petit souci : non seulement la démonstration a échoué, mais de plus, le candidat a insisté. « À la fin de l’entretien, il m’a offert l’outil en guise de symbole de notre collaboration future. » Un symbole pas très efficace puisqu’il n’a pas été retenu.

Source : e-jobby.com

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